CHARLOTTESVILLE, UNE MANIFESTATION QUI DÉGÉNÈRE ET SUSCITE UNE RÉACTION DU PRÉSIDENT D. TRUMP
Yanis Caillaud, Washington DC.

Yanis Caillaud, Washington, Mai 2018
Le 12 Août 2017, à Charlottesville (Virginia), le projet de retrait d’une statue équestre érigée à la mémoire du général confédéré “sudiste” R. Lee, dans un lieu public, a suscité la colère de certains groupes nationalistes et suprémacistes (qui croit en la supériorité de la race blanche). Ils se sont rassemblés et ont manifesté.
Une contre-manifestation a eu lieu, cette fois menée par des groupes antiracistes, et principalement de la mouvance Black Lives Matter. Des affrontements ont éclaté et une contre-manifestante a perdu la vie. Cette situation a amené le gouverneur de la Virginie a déclaré l’état d’urgence. Cet événement, a non seulement ravivé les ressorts d’une mémoire et d’oppositions fortes aux Etats-Unis : il rappelle que la guerre de sécession (the Civil War, 1861-1865), violente et meurtrière, continue de hanter les esprits (notamment dans les états du Sud) ; il montre aussi que le pays est parcouru par des oppositions des clivages beaucoup plus puissants et marqués que la vie politique partisane ne le laisserait croire.
Les organisations impliquées dans l’événement, des groupes d’extrême droite et des organisation se réclamant du KKK (Ku Klux Klan), des groupes suprémacistes blancs aussi, ont une riche histoire d’actes extrémistes et violents dans l’histoire des Etats-Unis (ils sont notamment totalement opposés à la suppression des ouvrages de mémoire, statues, représentant des personnalités confédérées) . Il convient de rappeler que le KKK qui est né aux Etats-Unis à la fin des années 1860, groupe ouvertement raciste, et responsable de crimes contre des membres de la communauté africaine américaine, a été interdit par deux fois dans le pays. Néanmoins il continue d’exister (officieusement) à travers certains groupes qui se réclament de lui et revendiquent son héritage.
Charlottesville was made possible due to the First Amendment, it states that any protest, as long as they do not involve violence are justified. However the argument starts here: The argument of the right wing extremists were that they did not act violently towards counter protesters and only did so for self defense while counter protesters argue that discriminating comments are prompted to trigger violence and are a form of violence itself. For example the extremist group, KKK mentioned earlier has been outlawed These debates are further separating a country that is already in so desperate needs for unification.
My drawing represents the controversial response of the president leaving back to back the two sides manifesting in Charlottesville.